J'ai bien aimé cet article sous forme d'analyse de la situation économique. Les commentaires qui suivent cet article m'ont tout autant interpellé. L'article cible l'analyse selon laquelle il y aurait plus d'actifs rémunérés par l'Etat que par le privé. Les commentaires m'ont semblé très critique à l'égard de l'auteur qui cherche vraisemblablement à exposer des faits. C'est assez incroyable de constater l'incohérence de l'idéal économique du citoyen désireux de payer moins d'impôt et de taxes pour davantage de prestations d'Etat?! Comme dit l'auteur, il ne prend pas en compte les entreprises privées dépendantes des décisions des pouvoirs publiques... Bref, on est loin du compte.
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Je reviens sur cet article. L'idée qu'une présence étatique trop importante dans l'économie nuit à celle-ci n'est pas nouvelle. Ma culture s'est trop tarie pour en faire l'exposer. Elle est souvent dénoncée comme "ultralibérale" avec ce côté péjoratif d'un terme devenu négatif par les années d'effets dévastateurs sur le plan social. Or, ce n'est pas cette idée qui est mise en avant dans cet article. Et là se trouve, je le pense, la méprise du plus grand nombre. L'idée est qu'il doit y avoir un minimum, une ligne symbolique à ne pas dépasser. Le nombre d'actif du privé doit être supérieur à celui du public puisqu'il apporte dans une large contribution le financement du second. C'est le point de vue.
Et finalement, je me pose la question suivante. Sommes nous prêt à sacrifier notre développement pour assurer notre avenir économique? Distinguer le développement de l'économie est-il une gageure?
Je ne suis pas décideur et moins anxieux de ne pas l'être...
Le 13/12/2013
Il me travaille cet article... parce qu'il s'agit d'un constat. Le problème ne relève pas de ce fait, mais des réponses qu'il amène à nous poser. Réduire la dépense ? ou augmenter le nombre de salariés du privé ? Mais pour augmenter la base salariale du privé, il y a nécessité de libérer le pouvoir d'achat des ménages. La réglementation et le contrôle sont ils toujours justifiés, la compétitivité est elle loyale.
En somme, je trouve cette approche intéressante, et même pédagogique. Comment expliquer simplement la complexité des choix décisionnels par la compréhension des problèmes économiques.