25 nov. 2014

Et... encore de moins en moins de journalistes.

Depuis quelques années, je suis l'évolution du nombre de carte de presse. Ayant constaté, un réel problème de communication entre les communicants et ... les plaignants, je cherche à comprendre l'origine de ce malaise.

De 2011 à 2012, nous avons perdu 274 journalistes avec 37012 cartes professionnelles.
De 2012 à 2013, nous perdons 189 journalistes avec 36823 cartes.

C'est aussi intéressant, il y a 1716 cartes en première demande, parmi lesquelles 286 sont diplômés (c'est un peu vague, pas trop compris, diplômés des 14 écoles reconnus?) . En 2012, il était 293 sur 470 à sortir de promotions.

http://www.ccijp.net/

Je suis tombé dessus, les quatorze écoles plus ou moins reconnues par la profession.
www.cnmj.fr

"plus ou moins", parce qu'il n'y a pas d'obligation à être diplômé pour le métier de journaliste.

Et puis au passage, un autre journal au bord de la faillite, Libération qui cherche 12 millions d'euros...  Ils en trouveront 14 avec le patron de numéricable. A savoir, Le Monde est sous la coupe de Free, intéressant. Secteur sous perfusion, combien de temps et quel en est l'avenir?

25/11/2014

Cette nuit, je me suis dit " s'est quoi un journal en France". Bah ouais, d'abord il y a les 200 journaux aidés par l'Etat, la redevance, les aides postales et tous ces journaux déficitaires tenus par des mécènes, alors, un journal en France s'est quoi ?

Une oeuvre d'art ? un musée ? une ligne de compte ?

Allez, de l'info ;

Le Figaro est sous la coupe de Serge Dassault, et en 2014, il a été le plus subventionné par l'Etat, 16 millions d'euros, juste devant LeMonde .

Source : les 200 titres aidés en 2012

retravaillé, le 27/12/2014

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Quatre ans plus tard, je reviens sur cet article avec le nombre de cartes attribuées en 2017 : 
35047 cartes.

Si on a bien 36823 cartes en 2013, alors quatre ans plus tard, nous perdons 1776 journalistes...
C'est, depuis plusieurs années, une perte continue qui fragilise la démocratie. 
D'ailleurs, l'emploi du terme " Démocratie", je le trouve pompeux. C'est fou comment les années passent vite.

Le 17/10/18