D'abord un résumé de situation, désireux de quitter mon employeur, je pars en licenciement pour absence injustifié. Ce dernier était prévenu depuis le mois de juillet 2018 de mon départ qui devait avoir lieu une première fois à la mi-octobre, le temps de finir les gros chantiers, sous la forme d'une rupture conventionnelle. Mais mon employeur n'avait toujours pas trouvé de remplaçant et sa comptable refuserait la rupture conventionnelle. Alors on s'est mis d'accord pour fin décembre sous la forme du licenciement, donc, sans indemnité.
On est le 20 février, j'ai encaissé ma dernière paye, le 07 janvier, sachant que mon dernier jour travaillé était le 21 décembre 2018, donc, 59 jours sans revenu. Une fois mon licenciement effectif, avec remise des documents, j'ai pu m'inscrire à pôle emploi, le 6 février. Mon indemnisation débutera à la mi-mars. Le versement, devrait commencer, début avril, c'est à dire, environ 100 jours après mon dernier jour travaillé. Entre-temps, je suis sensé compter sur mes jours de congés payés du batiment...
A mes yeux, peut-être la plus grosse escroquerie de ce pays, car elle se fait sur la sueur des pauvres gens.
La caisse des congés payés du batiment m'a déjà volé mon argent sur un contrat à durée déterminé. Elle ne m'a jamais payé, malgré mes courriers, mes appels à mon ancien employeur, à leur service tout pourri, bref j'avais déjà écrit un article dessus... Pour lundi prochain, le 25 février, pour mon rendez vous pole emploi, il me faut un document émanant de la caisse des congés payés que je n'ai toujours pas, car il faut que mon employeur me donne une feuille bleue de la caisse qu'il n'a toujours pas reçu pour que je l'envois moi, de nouveau, à cette caisse qui m'enverra par la suite le document réclamé par pole emploi que je n'ai donc toujours pas reçu. CELA NE MARCHE PAS.
J'sais pas... j'ai bien réussi à leur envoyé un courrier mail ( et encore, je suis pas passé par la voie fléchée car elle ne marche pas). Il m'ont répondu que la feuille bleue partait fin de semaine dernière au courrier. A priori, il faut au moins 5 jours pour recevoir un courrier de toulouse à pamiers. En faite, le "courrier va être envoyé à votre employeur", cette scène, je l'ai déjà vécu 6 ans auparavant, et la revivre encore, quelle amertume.
Rassurez vous, je tiens le coup, car mon départ avait pour finalité de ré ouvrir ma société et de retravailler à mon compte, après cet intermède, d'un peu plus de 5 ans. Je tiens, sauf peut-être là maintenant où il me faut 300 pour ouvrir la société. J'arrive à tenir et subvenir, malgré le fil du rasoir, mes obligations de père de famille.
Il y a quelques années, j'aurais eu la haine contre ce système. Aujourd'hui, à 40 bougies, dont pas mal d'années de galère, la lassitude a pris le dessus. Et petit à petit on s'achemine vers ces 100 putains de jours sans "revenu"...
Le 20 février 2019
C'est écrit le matin vers 4 ou 5h. Un peu avant midi, mon ancien employeur m'appelle, la feuille bleue est arrivée. En consultant mon compte sur le site de la caisse des congés, ces derniers sont désignés bloqués en rouge. Enfin, petite coquille après relecture, la caisse prestation est basée à Mérignac et non Toulouse. A priori, la situation va s'arranger.
Le 26 février 2019
Une bonne journée, le matin, le greffe m'envoie un sms pour me signifier que je suis officiellement reconnu comme "mon propre employeur". Ensuite, la caisse des congés payés m'informe du versement ce jour de mes congés. Enfin, je fais une bonne journée de boulot et ça fait du bien.
Donc, l'angoisse des 100 jours sans revenu s'estompe et laisse la place à un 65 jours sans revenu, ce qui n'est pas tout a fait vrai, puisqu'il m'a bien fallu gagner un peu d'argent pour m'en sortir décemment. Mais on ne monte pas forcément sa boite après un licenciement, et la démarche se veut aussi salutaire, pour toutes celles et ceux dans ce passage obligé. Pour conclure, je ne ferais que reprendre les termes de la conseillère pôle emploi qui confirme mes inquiétudes à l'égard des congés payés pour les ouvriers du bâtiments ; "pensez à réclamer vos congés à la caisse car ils sont nombreux à ne pas le faire".
Le 27 février 2019
On est en juin, pas de nouvelle sur cet article, parce que ça roule plutôt bien pour un démarrage d'activité. Du boulot, pleins de petits boulots même, je me concentre sur l'activité. J'essayerais de venir aux nouvelles prochainement.
Le 07/06/2019
__________________
On est mi-septembre, j'ai pris deux trois jours de congé pendant les vacances scolaires. J'ai du boulot jusqu'en janvier prochain. Le nombre d'heure par semaine est conséquent. L'administratif me prend pas mal de temps. Par contre je n'ai toujours pas réglé ma situation sécurité sociale et mutuelle... Ça craint un peu de ce côté. A l'image de la saison de pêche, cette année me semble assez exceptionnelle. Avec prudence, je ne m'avancerai pas pour l'année prochaine, car il n'y a rien de sûr. J'espère être en mesure de me verser un petit salaire. Et il est vrai que ce pas n'est pas une simple formalité. J'appréhende le poids des charges, sachant que l'on peut avoir de grosses variations d'un mois sur l'autre, et le coût de la sous traitance du travail administratif car il y a de nombreuses obligations. J'attends aussi de voir le poids fiscal avec le bilan de fin d'année, le poids des taxes et impôts. Voilà où j'en suis. C'est encourageant, le timing était le bon. A suivre
Le 22 septembre 2019
On est mi-décembre, depuis quatre mois, je gagne suffisamment pour éventuellement me verser un salaire. C'est aussi la saison haute avec les entretiens de chaudières, les dépannages et un gros cumul d'heures de travail. Pour cette fin d'année, le pari est quasi gagné, il me manque environ 40 jours de travail. Tout ceci est à confirmer avec le bilan qui n'est pas encore réalisé. Mon année complète sera bouclé (fin février).D'içi là, je pense m'approcher de mon objectif annuel de fonctionnement. Sur les prévisions 2020, cela se présente bien jusqu'au printemps. A priori, une fois mon gros investissement réalisé (achat d'un véhicule), je pourrais me verser un petit salaire en complément de mes allocations chômage (950e), mon revenu actuel. Compte tenu du nombre d'heures hebdomadaire réalisés et du peu de jours de repos pris, il me tarde de gagner plus et donc, de sentir mon niveau de vie s'améliorer.
Le 13 décembre 2019
J'sais pas... j'ai bien réussi à leur envoyé un courrier mail ( et encore, je suis pas passé par la voie fléchée car elle ne marche pas). Il m'ont répondu que la feuille bleue partait fin de semaine dernière au courrier. A priori, il faut au moins 5 jours pour recevoir un courrier de toulouse à pamiers. En faite, le "courrier va être envoyé à votre employeur", cette scène, je l'ai déjà vécu 6 ans auparavant, et la revivre encore, quelle amertume.
Rassurez vous, je tiens le coup, car mon départ avait pour finalité de ré ouvrir ma société et de retravailler à mon compte, après cet intermède, d'un peu plus de 5 ans. Je tiens, sauf peut-être là maintenant où il me faut 300 pour ouvrir la société. J'arrive à tenir et subvenir, malgré le fil du rasoir, mes obligations de père de famille.
Il y a quelques années, j'aurais eu la haine contre ce système. Aujourd'hui, à 40 bougies, dont pas mal d'années de galère, la lassitude a pris le dessus. Et petit à petit on s'achemine vers ces 100 putains de jours sans "revenu"...
Le 20 février 2019
C'est écrit le matin vers 4 ou 5h. Un peu avant midi, mon ancien employeur m'appelle, la feuille bleue est arrivée. En consultant mon compte sur le site de la caisse des congés, ces derniers sont désignés bloqués en rouge. Enfin, petite coquille après relecture, la caisse prestation est basée à Mérignac et non Toulouse. A priori, la situation va s'arranger.
Le 26 février 2019
Une bonne journée, le matin, le greffe m'envoie un sms pour me signifier que je suis officiellement reconnu comme "mon propre employeur". Ensuite, la caisse des congés payés m'informe du versement ce jour de mes congés. Enfin, je fais une bonne journée de boulot et ça fait du bien.
Donc, l'angoisse des 100 jours sans revenu s'estompe et laisse la place à un 65 jours sans revenu, ce qui n'est pas tout a fait vrai, puisqu'il m'a bien fallu gagner un peu d'argent pour m'en sortir décemment. Mais on ne monte pas forcément sa boite après un licenciement, et la démarche se veut aussi salutaire, pour toutes celles et ceux dans ce passage obligé. Pour conclure, je ne ferais que reprendre les termes de la conseillère pôle emploi qui confirme mes inquiétudes à l'égard des congés payés pour les ouvriers du bâtiments ; "pensez à réclamer vos congés à la caisse car ils sont nombreux à ne pas le faire".
Le 27 février 2019
On est en juin, pas de nouvelle sur cet article, parce que ça roule plutôt bien pour un démarrage d'activité. Du boulot, pleins de petits boulots même, je me concentre sur l'activité. J'essayerais de venir aux nouvelles prochainement.
Le 07/06/2019
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On est mi-septembre, j'ai pris deux trois jours de congé pendant les vacances scolaires. J'ai du boulot jusqu'en janvier prochain. Le nombre d'heure par semaine est conséquent. L'administratif me prend pas mal de temps. Par contre je n'ai toujours pas réglé ma situation sécurité sociale et mutuelle... Ça craint un peu de ce côté. A l'image de la saison de pêche, cette année me semble assez exceptionnelle. Avec prudence, je ne m'avancerai pas pour l'année prochaine, car il n'y a rien de sûr. J'espère être en mesure de me verser un petit salaire. Et il est vrai que ce pas n'est pas une simple formalité. J'appréhende le poids des charges, sachant que l'on peut avoir de grosses variations d'un mois sur l'autre, et le coût de la sous traitance du travail administratif car il y a de nombreuses obligations. J'attends aussi de voir le poids fiscal avec le bilan de fin d'année, le poids des taxes et impôts. Voilà où j'en suis. C'est encourageant, le timing était le bon. A suivre
Le 22 septembre 2019
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Le 13 décembre 2019
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Petit tour aux nouvelles sur cet article qui traite de la transition entre mon ancien employeur, pole emploi et la création de ma société. On est fin 2020, le sujet traité concerne le revenu. Et, je ne me suis pas versé de revenus de la société. Travail travail travail... des investissements, des chantiers parfois peu rentables, mais bon, on va dire que j'ai fait de la trésorerie, et de la clientèle. Du coup, j'ai osé embauché un jeune en apprentissage, cela m'a contraint à mettre en place les dispositions nécessaires à la réalisation de fiche de paye. C'est un cap, qui est en passe d'être franchi. J'hésite à faire le compte rendu des péripéties administratives que cela m'a engendré. C'est très intéressant, mais bon, passons. Année 2020, COVID, pas de grand changement dans l'activité. On est le 12, il me reste en objectif annuel une vingtaine de jours pour finaliser mon année. On est dans les clous, à quelques jours près. Sur le plan salarial, je ne vais pas gagner des masses... En effet, il me fallait bien réfléchir. Soit, être subordonner au RSI (URSSAF) qui estime le montant des charges sociales (environ 40%) que l'on doit payer en se basant sur l'année précédente avec un rééquilibrage annuel anxiogène, soit payer plus de charges sociales, même beaucoup plus, (environ 80%) mais en payant au réel sur le salaire que l'on souhaite se rétribuer. C'est pas simple, car il y a d'autres questions importantes à régler, mutuelle, prévoyance retraite. Après, ai-je eu un vrai salaire dans ma vie? Oui, avant de quitter la région parisienne, avec deux emplois en même temps, 70h par semaine, ça avait bien payé. De toute façon, je ne pourrais pas me rétribuer à la hauteur de l'engagement. Il y a là une évidence. En avril, je n'aurais plus de droit au chômage, mais je me sens prêt à affronter l'avenir, alors que penser de ce dispositif ? De mon expérience, c'est un bon dispositif d'aide à la création d'entreprise.
Le 12 décembre 2020