23 déc. 2024

Pensées vagabondes décembre 2024

 A quoi bon travailler bis

  Le travail au mois de novembre aura été assez amer compte tenu de la charge de travail réalisée, d'un important défaut de règlement qui devrait être rembourser si l'Etat le veut bien, compte tenu d'une importante pénalité de l'Etat suite à un retard dans le délai d'émission du bilan de fin d'année, sachant que j'essuie également des pertes sur autre important défaut de règlement suite à la fermeture d'une entreprise.

Pourtant, le travail ne manque pas, du moins en ce moment, et je ne compte pas mes heures travaillant 6 jours sur 7 parfois jusqu'à 19 20h du soir. 

Mais on n'est pas pas aidé, rien, pas un euro. Et je n'en veux pas, on n'est des petites entreprises, des acteurs économiques essentiels au financement de l'Etat. Je n'ai pas trente salariés, un chiffre d'affaire de plus ou moins 100 000 e et un revenu qui tourne autour du smic. Mais ca me va et je ne demande rien à personne. Et pourtant, je ne peux pas pas compter sur ma mutuelle d'entreprise en cas d'arrêt maladie, donc on n'en fait pas, de toute façon avec 3 jours de carence, les petits soucis de santé, tant qu'on le peut, on vit avec.    

Il y a quelques jours, je découvre un prélèvement des impôts pour la CFE ( contribution foncière des entreprises). Comme j'étais mensualisé sur 10 mois, cela m'a surpris car elle devait être payer. Mais non, avec ce prélèvement, je prend 28% d'augmentation dans la gueule. Dubitatif, quand on sait que les mutuelles d''entreprise vont aussi prendre 8 à 10% d'augmentation, je ne sais pas où nous allons dans ce pays mais il va falloir choisir. En 25 ans, avec environ 65000 défaillances d'entreprises en 2024, c'est du jamais vu. Tout mettre sur le dos du covid ou de la politique macroniste ne me semble pas honnête. Il faudrait surtout se poser la question des dépenses de l'Etat et en premier lieu de celles occasionnées par nos administrateurs publics. A trop racketté les entreprises, elles ferment, ou elles s'en vont, et le trou du portefeuille de l'Etat s'accroit inexorablement. C'est triste de voir cette absence de lucidité, cette naïveté, parfois même ce mépris à l'égard des travailleurs. Moi, j'ai suffisamment galéré dans ma vie et pour ma part, pas tellement eu le choix non plus, j'en discute dans ce blog, mais depuis toujours j'ai su qu'on allait dans le mur. C'est pas moi qui gouverne mais je les vois faire, génération millénariste, celle de la transition démographique. Il n'y a rien de surprenant dans le conservatisme latent de ces deux dernières décennies. 

Le 23 décembre 2024

"génération millénariste" 

"génération millénariste" ai je lu avec surprise en relecture du post précédent. C'est sorti de mon  chapeau, ça n'a pas tellement de sens. On s'en fout, je ne me prends pas au sérieux dans ce blog. Dans l'idée, car tout de même, cela me semble essentiel pour comprendre l'impasse dans laquelle nous sommes sur le plan politique, économique, peut-être même social aussi. J'attribue à la démographie, en démocratie, le pouvoir de prendre l'ascendant sur le reste de la société, en découle un état d'esprit général. Un exemple parmi tant d'autres, on va à un marché de noël dans une ville d'un peu moins de   50 000 hbts et sans grande surprise la musique diffusée est des années 80, c'est à dire 30, 40, 50 ans dans le passé. Et alors ! pourriez vous me dire ? rien, l'inverse aurait été assez surprenant. C'est comme ça, il n'y a pas de rapport de force, c'est le nombre qui l'emporte. Autre exemple plus près, dans ma petite ville, par deux fois je suis tombé sur une interview d'une radio locale des jeunes. Qu'ai je retenu ? Ils veulent organiser un événement, choisir les artistes, participer aux projets culturels parce qu'ils en ont marre d'être traité comme des consommateurs. Intéressant... Cela me rappelle qu'il y avait un festival de musique urbaine à Pamiers qui drainait pas mal de monde et de jeunes, sans être dans la confidence des uns et des autres ou même dans un parti pris politique qui me dépasse, je ne vois qu'une chose, dans la précédente équipe municipale, le vieux maire, dépassé culturellement et conscient de son âge avancé, avait laissé la jeunesse décider d'une partie de sa programmation. C'est l'idée que je m'en fait. Aujourd'hui, je constate que le nombre, les soixantuitards, la génération ultramajoritaire a pris les rênes et desserre peu l'étreinte, il faut dire qu'ils ont dû attendre longtemps pour prendre ici et là le contrôle. Mais le revers de la médaille, c'est que les années sont déjà là pour eux et que les générations qui les suivent sont très nettement inférieur en nombre. Or, il y avait peut-être une fenêtre d'ouverture avant qu'ils prennent le pouvoir, mais celle-ci me semble pour le moins restreinte, contrainte voir inexistante. Ce petit exemple local est à reproduire dans plein plein d'instances de direction, d'orientation, etc. D'une classe dirigeante vieillissante qui laissait une fenêtre ouverte aux jeunes générations pour quelque part contourner l'inévitable avènement des soixantuitards, nous sommes passé à celle-ci et elle s'avère des plus conservatrices. C'est comme ça 

Le 25 décembre 2024