Comme chaque année, je m'intéresse au classement RSF de la liberté de la presse. On ne brillait pas de notre liberté, malgré cet appel à l'être sur le fronton des édifices publiques. On avait la 38ième place, même pas les 10 ou les 20 premiers. Pire, on a perdu 7 places à la 45 ième place...
Les tragiques événements ont eu un effet catalyseur sur cette dégringolade. Le problème n'est pourtant pas d'aujourd'hui, de grands groupes financiers "contrôlent" les médias français avec l'aide de l'Etat (voir attribution des aides de l'Etat à 200 journaux ), lesquels ont profité de la profonde crise de ce secteur pour noyauter et de plus en plus épurer les lignes éditoriales.
Globalement, cela m'apparaît comme ça. Après, il ne faut pas négliger les rapports humains entre un journaliste, une rédaction et le porte-feuille.
Bref, 45 ième place, c'est déplorable.
Le 22/04/2016