12 déc. 2020

Se détendre avec le Vendée des globes

 Il est 3h du matin, il y a 3 nœuds de vent et du grain depuis quelques jours... Cela doit faire entre 10 et 15 ans, que la télévision est bannie de mon quotidien. On sent passe très bien. Mon seul regret, les matchs de foot, cela m'oblige à prendre un abonnement en période de coupe du monde. 

En ce moment, je suis avec une grande assiduité les marins du Vendée des globes, cette course autour du monde en solitaire, sans assistance. C'est la troisième fois que je suis cette course, depuis ma petite vie/ville ariégeoise, parfois monotone, dans l'hiver, la fin de l'automne. 

J'admire,

Ces hommes, ces femmes, le courage, la beauté humaine, plus de 70 jours seul à bord de leur monture, de leur bateau. On ne peut pas rester indifférent devant tant de courage. Le sauvetage en mer, d'un marin par des camarades de course, dans une mer affreuse, s'est à la fois angoissant, et beau. La vie est belle, ballottée de vagues en vagues, par les océans du monde, dans une coquille hitech de carbone, mais de noix, quand même. 

L'humilité dans la grandeur du propriétaire de ces lieux, la violence de l'échec qui frappe sans justice plusieurs marins contraints à l'abandon. Les albatros, les poissons volants, le chaud/froid, des images partagées, la course, les motivations de chacun/chacune, j'adore. 

Le 12 décembre 2020