On n'a pas de vaccin français...
J'ai toujours du mal à digérer l'absence de vaccin français dans l'offre mondiale. C'est même un sentiment de colère à l'égard des dirigeants qui nous ont gouverné pendant ces 20 dernières années. Le constat est édifiant, la recherche française est à la ramasse. La faute aux coupes budgétaires et au manque d'ambition? Ou à la délégation, la donation, la vente à des entreprises privées de cette recherche externalisée à l'étranger ? Je ne vais pas vous répondre car j'en n'ai aucune idée.
Par contre, décider de construire un labo avec la Chine en 2004 à wuhan avec tout l'humanisme de l'époque était peut-être une bonne idée. Mais les années suivantes n'étaient plus du Millenium's paradigme. Bref, de aujourd'hui à cet hier, pas si lointain, une véritable dégringolade nationale. J'ai vu partir de brillants(tes) étudiants(tes), la faute à l'avenir proposée en France entre mendicité pécuniaire et allégeance de personne. Forcément, le démarchage international privé avec l'assurance d'un bon salaire avec de vrais moyens à disposition, le choix a été vite fait. Puis, vous y ajoutez le déclin continue et assez global de l'éducation nationale dans son ensemble ( la privatisation des formations diplômantes, l'élitisme de personne et non de mérite, la désintégration sociale de ce milieu de plus en plus soumis à sa hiérarchie, bon j'arrête parce que je dévisse...).
A titre indicatif, on peut dire que l'ARN messager a été découvert par l'institut Pasteur en 1961. La technologie du vaccin ARN messager, développé par la hongroise Katalin Kariko (parcours remarquable), expatriée aux états unis dans les années 80, soutenue en 2005 par BioNTech qui croit davantage à ses recherches que l'université publique (comme quoi ce n'est pas qu'un mal français). C'est une sérieuse prétendante au prix Nobel.
Bref, en 2021, la recherche et la santé en France est de plus en plus nulle.
Le 11 juillet 2021