4 mars 2023

Pensées vagabondes mars 2023

 Suppression de la technologie en 6ième 

En 25 ans, la fabuleuse transformation technologique de notre quotidien s'est opérée. Du téléphone portable à internet, du fil au sans fil, j'ai vu et vécu ce grand changement. En un mot, c'est pratique, d'où la généralisation de ces technologies. Et là je viens d'apprendre que le ministère de l'éducation nationale va supprimer la technologie en 6ième. Ma première réaction fut de dire "quelle connerie!", j'avais regardé le programme de mon fils, en 6ième, un programme à base d'arduino, de programmation, d'applications concrètes... J'étais bleffé, prêt à lui donner toute mon expérience dans ce domaine pour appuyer ce domaine de connaissance. Mais non, on ne m'aura pas laissé le temps, comme si à chaque fois qu'une opportunité se présente, elle est balayée sans retenue.  

Pendant un temps, mes enfants regardaient les expériences de physique, chimie et de techno sur le net avec des youtubeurs intéressants comme "incroyables expériences" ou plus vieux comme l'émission "c'est pas sorcier". Il y avait de l'intérêt à leurs âges pour ces jeux de technologies, mais aujourd'hui, ayant épuisé la ressource, ils sont dans le visionnage d'influenceurs sans intérêt sans apport pour eux, enfin j'en vois pas, bref le loupé. 

Bon, je m'attarde sur ce sujet. L'idée de cette suppression est d'appuyer l'apprentissage des fondamentaux français/mathématique. C'est pas une absurdité, étant donné l'hétérogénéité des élèves du primaire, et puis, on sort de deux années hachées au niveau scolaire. L'argument se vaut, mais il ne faut surtout pas s'endormir dessus, s'oublier et rater l'importance de ce domaine fondamental d'apprentissage et de développement. Bref, je trouve cette suppression assez risquée. 

Depuis de nombreuses années, j'observe à distance ce système éducatif avec ses innombrables réformes et ministres réformateurs. On ne parle pas assez des conséquences de leurs conneries, car il y a effectivement de grosses erreurs de réaliser qui ont impact direct sur la vie des jeunes, des étudiants et du personnel éducatif. Par exemple, "parcours sup", comment peut-on accepter aujourd'hui cette absurdité ? A force je me dis que ce système est voué à disparaître ou à être profondément transformé.  Finalement, la véritable question serait "comment rendre le système éducatif disponible à l'instant où l'apprenant est à l'écoute et en attente d'apprentissage du savoir ? ". 

Le 04/03/2023 

Les galères informatiques quotidiennes

Ce matin, ayant le téléphone plein de photos, j'ai voulu faire un transfert de celui-ci vers le pc mais les dernières photos sont au format heic... Donc j'arrive pas à les ouvrir, il faut les convertir, pourquoi ? Mon téléphone a de lui-même choisi ce format ? J'en sais rien, c'est juste relou et c'est souvent comme ça avec l'informatique, vous voulez réaliser une tâche mais vous devez en faire pleins d'autres avant d'y arriver. C'est énervant. ( Après relecture, j'ai fait un mauvais réglage, c'est tout)

Le 11/03/2023

Parlons réforme retraite en un argument

Un jeune de 16 ans ou 17 ans qui commence à travailler, ils sont de plus en plus nombreux, aura fini de cotiser à 59/60 ans, puisqu'il aura réaliser 43 années de cotisation, mais il devra attendre l'âge légal 64 ans, pour partir à la retraite soit 4 à 5 années de plus que les autres... 

Comment ont-ils réussi à justifier cette évidente injustice sinon en considérant que toutes ces personnes n'ont aucune valeur à leurs yeux sinon de crever pour payer leur retraite et leurs avantages de politicards. A combien s'élève l'enveloppe annuelle pour la retraite des sénateurs ? De combien est celle des députés ? A l'heure où l'Etat s'octroie le droit de regarder vos comptes bancaires sans aucune restriction, d'intervenir de plus en plus souvent dans vos vies privées, l'Etat se réserve le droit de ne pas être transparent ? C'est à la fois honteux et abjecte. "L'Etat s'est nous ? " Non, visiblement non, moi et je me permet le nous, ne valons peu, aussi peu, que ces pauvres gens qui meurent dans des tranchées. La chair à canon, quelque part s'est nous. 

Le 14/03/2023  (A priori, sur les carrières longues, il y a un aménagement)

Le chiffre du jour : le nombre de médecin pour 100 000 hbts 

Parmi les 3 questions posées à l'IA chatgpt, j'ai demandé un comparatif européen du nombre de médecin. Le résultat, il y a nettement moins de médecins en France qu'en Espagne ou en Allemagne. Ce matin, je recherche le chiffre sur google et le résultat est bien plus nuancé.

D'abord, de quoi parle -t- on d'un médecin généraliste ou spécialisé? les deux ? Infirmiers y compris ? C'est beaucoup plus compliqué, pas sûr que l'IA fasse le distinguo.

D'après un document de la DREES datant de 2018, un peu tard certes, en Europe il  y a en moyenne pour un pays donné, davantage de spécialistes que de généralistes. En France, il y a environ 45% de généralistes. Par exemple, pour 2018, sur 100 000 hbts nous avons 317 médecins donc environ 142 généralistes pour 100 000 hbts. 

En Ariège, d'après la dépêche du midi, il y avait en 2016 le nombre de 388 praticiens (238 généralistes et 150 spécialistes) pour environ 150 000 hbts.

Bref, cette petite balade dans les chiffres ne m'a pas révélé grand chose sinon que l'IA donne des résultats de façon abrupte, sans cité de sources.

Le 15/04/2023       

Le chiffre du jour : le nombre 948 homicides en 2022

Source Wikipedia, ministère de l'intérieur.

Il y a 10 ans, en 2012, les statistiques relevaient 665 homicides, soit une hausse de 42%. A tout de même relativiser car 20 ans plus tôt, en 2002, les statistiques relevaient 1119 homicides en France métropolitaine. Cette évolution est à surveiller de près.

Le 16/03/2023 

La paix, la Suisse et l'Ukraine

Face à l'impérialiste de la Russie, l'Ukraine se défend avec force et courage. Mais ce conflit dure et les morts inutiles s'amoncellent sur le champ de bataille. Le front ressemble à un Verdun, les lignes  bougent de moins en moins, on a beaucoup de mal à croire en une victoire que du côté ukrainien ou du côté russe. J'en conclu qu'il est largement le temps de négocier et d'arrêter ce massacre. 

Mais, ai-je entendu le son de la trêve ? nulle part, sur aucune lèvre, comme s'ils portaient le fusil dans les tranchées. Mais ces bureaucrates et décideurs sont bien au chaud loin de l'horrible barbarie qui se joue actuellement. Personne ne peut accepter que des jeunes meurent en masse. 

Où sont les promoteurs de la paix ? qui pour négocier un répit, ne serait-ce que d'une journée ?

Des armes, des armes, parce que la solution viendra du nombre d'arme fournit à l'Ukraine ?

Excusez moi de ne pas être un "va t en guerre" mais cela ne résoudra rien.  Il y aura encore plus d'innocentes victimes, car les patriotes, les premiers à s'engager, ils sont forcément, avec le temps et les pertes, moins nombreux. Et l'engagement, il doit être de plus en plus illusoire et contraint.

Alors je le répète, 

A quand une trêve, où une solution négociée du conflit ?

La Suisse, dans sa neutralité légendaire, refuse de donner ses systèmes de défense anti-aériens à l'Ukraine. Elle préfère les détruire au grand dam d'un grand nombre de va t en guerre. Je crois qu'il s'agit de la première fausse note dans ce conflit. Le premier pied de nez à la guerre et aux intérêts des uns et des autres. La Suisse est souveraine. Mais quelques jours plus tard, hasard ou pas, la banque crédit suisse est mis à mal par les marchés financiers.

Le 20/03/2023

Cryptomonnaie l'avenir ?

   Les difficultées de plusieurs banques mondiales sauvaient encore une fois par la planche à billet m'amènent à réfléchir sur l'économie.

Depuis peu, j'ai investi un peu d'argent en cryptomonnaie. C'est par curiosité, pas de quoi devenir riche. Bref, c'est très intéressant. Depuis un mois, le gouvernement américain ne cesse de freiner, d'agresser ce système, d'employer diverses interdictions et contraintes pour enrayer une évolution qui échappe à leur tutelle, une évolution dans laquelle ils ne sont pas les "maîtres du monde". J'ai suivi la baisse des cours  à mesure que les décideurs américains ajoutaient des contraintes et s'attaquaient aux entreprises de ce secteur. Malgré les annonces, les fermetures d'établissement et l'emploi de scandales contre les acteurs de ce milieu, le marché de la cryptomonnaie a tenu bon. Par contre, à jouer à ce jeu de l'interventionnisme exacerbé, je crois qu'ils ont tout simplement mis à mal leur propre système bancaire et par voie de conséquence mis en danger plusieurs établissements bancaires mondiaux. La faillite de la  Silicon Valley Bank, une banque du secteur de la tech, me semble tout simplement être la victime collatérale des choix peu judicieux de l'administration Biden.  

D'ailleurs, la planche à billet marche bien aux Etats unis, 1900 milliards pour un plan de relance, là on a une crise bancaire encore des milliards... Mais voilà, le système bancaire est en train d'évoluer. Ils ne sont plus les maîtres à bord. D'ailleurs, les chinois ne paient plus le pétrole en dollars. Et à refuser cette évolution, ils vont prendre du retard, beaucoup de retard. Car il y a une réalité écrite sur le papier, le Bitcoin a été d'une solidité et d'une stabilité remarquables malgré les récentes secousses mondiales. Et cette ultime tentative contre ce système est à mon avis la dernière, tant le système bancaire classique devient de plus en plus imbriqué avec le marché numérique. Et pour de nombreux investisseurs, le Bitcoin a passé le baptême du feu.  

Par contre, je suis de plus en plus sceptique sur la solidité du système monétaire basé sur le dollar. Quand à sa tête un Etat imprime sans limite des billets et refuse le XXI ième siècle, les équilibres  économiques risquent de les surprendre. 

Si vous souhaitez tester la crypto, le petit truc à savoir, au delà des risques etc, à partir de 300e de conversion sur votre compte vous redonnez 30% à l'Etat, avec les frais de plateforme, comptez environ 32% de prélèvements. En gros, il ne faut pas compter gagner de l'argent avec la crypto à court terme sinon juste sur vos écrans (car au final, c'est de l'argent placé, mais qui n'est pas encore facile à récupérer parce que ça vous coûte de le faire). Mais imaginez vous, demain, Amazon qui accepte le paiement en bitcoin ou en etherum... Je pense que ce monde n'est pas bien loin, et que nos décideurs devraient l'envisager comme inéluctable, et s'y préparer au lieu d'attendre, s'offusquer et faire n'importe quoi dans une révolution en marche.

Le 20/03/2023

Libération du journaliste français Olivier Dubois

Après 711 jours de détention, le journaliste a été libéré. Il faudrait regarder combien sont-ils à être emprisonné, parce que 711 jours c'est énorme. Quel silence des médias, enfin moi je n'en ai pas entendu parlé. Entre Mme Aubenas (5 mois) et Mr Dubois (22 mois), il y a une différence de traitement médiatique, c'est évident.

Le 21/03/2023

Le 11ième déni de démocratie 

   Que dire de plus, ce gouvernement ne négocie pas avec le peuple et les représentants du peuple. La première ministre préfère donner des ordres. Elle nous traite comme des chiens. C'est injuste, la réforme est injuste, mais l'injustice en France, ce n'est pas si nouveau que ça. Disons que ces dernières années, la fracture s'accroit entre les milieux très riches qui soutiennent le pouvoir et les milieux plus populaires, plus proches des réalités quotidiennes. La majorité du Parlement est composée de personnes qui n'ont pas vraiment travaillé. Bref, ce gouvernement, sa majorité et la droite soutiennent une réforme qui ne les concerne pas. Le diktat de Borne est injustifiable à tout point de vue, démographique, financier et plus grave humain. 

   Mais pourquoi cet entêtement ? Car ce n'est pas la réforme des français, et non. Tout ce bordel est pour les agences de notations, les pourvoyeurs d'argent de la France. Nos décideurs sont hors sol, et ils appliquent les décisions d'organismes qui sont encore plus éloignés qu'eux... C'est débile, mais il s'agit de la réalité de nos démocraties. C'est un rapport de domination entre le maître et son esclave. Nos décideurs sont réduits en esclavage, ils appliquent au peuple, les mêmes injonctions que leur maître. 

   Les agences de notation. Avant de se lancer dans un affrontement, il faut identifier la cause, son environnement et sa légitimité. Mais en un seul argument, qui va au delà du déni de représentation ; 

Est il légitime d'avoir des agences de notations qui acceptent qu'un Etat, en l'occurrence les USA, impriment des milliers de milliards de dollars au risque de siphonner les industries d'une multitude de pays sans en payer le juste prix...c'est à dire une dégradation de leur note, ce qui serait légitime. Et non, donc dans ce contexte, nos décideurs n'ont pas à obéir à ces agences de notation. 

Dans la mesure où je ne vois pas l'intelligence de nos décideurs comme une onction divine... Mais plutôt comme des premiers(ères) de la classe qui n'ont aucun sens de la révolte, juste la soumission à la hiérarchie, je vais m'essayer, moi steeve le plombier, à trouver une alternative aux 64 ans.  

Pour que les soumis se rebiffent, il faut comprendre pour se rassurer et croire dans une autre orientation, alors prêtons nous à cet exercice.

   D'abord, est ce que notre économie a besoin des agences ? Sûr, je ne suis pas assez qualifié et documenté pour le dire. Mais quelques pistes, sur le plan industriel, avec cette foutue guerre, les carnets de commande du 3ième producteurs d'armement sont pleins pour au moins une dizaine d'années. Et cette industrie ne sera pas délocalisée. Les grands projets qui sont parfois bien discutables, on peut voir moins grand et plus juste, un peu moins d'EPR...ça ferait pas de mal.  Le reste, s'est nous, et l'Etat s'en fout de nous, d'ailleurs depuis une dizaine d'années, il nous casse de plus en plus la gueule (Bref, c'est un autre problème ça). On n'est juste les vaches à lait de cette industrie et de ce système. Mais ça devrait suffire pour les prochaines années. 

   Après, sur le travail, notre travail, il faudrait analyser les besoins et les attentes des travailleurs. Avoir une carrière rectiligne avec un seul employeur relève d'un autre modèle du travail où on partait de ce dernier à 55/60 ans. L'avènement des loisirs et l'augmentation de la productivité (notamment grâce au téléphone) ont modifié le rapport au travail. Et ce dernier a aussi été modifié par cette réforme. J'ai l'impression qu'avant il y avait parfois l'espérance de vivre après ses années de travail, parfois on n'y pensait pas réellement. Désormais, avec ce débat, on sait et on s'imagine crever au travail. Ca change tout. Donc à mes yeux, il y a deux enjeux majeurs pour les prochaines décennies. D'abord, comment garder les salariés, et donc comment garder la compétence ? Et le second enjeu, comment éviter que les salariés de plus de 50 ans restent sur la touche ou qu'ils soient obligés de se reconvertir à des âges avancés ?   

   Pour ce faire, il faudrait baisser les charges avec l'ancienneté, ainsi, l'employeur pourrait augmenter les salaires des personnes expérimentées sans prendre de gros risques en cas de retournement de conjoncture. Ainsi, on donne plus de chances à l'employeur de garder le salarié. Par ailleurs, plus vous avez d'ancienneté, plus vous avez de chances de garder votre emploi, en cas de crise... Donc moins de potentiels chômeurs longue durée. Mais ça va couter cher me diriez vous? Il faudrait commencer à 50 ans, pour voir, et ensuite le généraliser.   

   Le second point, le plus difficile à digérer, serait de revenir à 37h de travail hebdomadaire. Si on voulait faire une réforme pour les retraites qui ne touche pas à l'âge légal de 60/62 ans, alors voyons qu'est ce qui à tant changer dans le monde du travail au cours des dernières décennies? Et oui, c'est la durée du temps de travail... 

Que dires, je suis mal placé pour en parler. Avec des semaines d'environ 40 heures sur site et de 1 à 2 h par jour d'administratif...

Mais il s'agit d'une piste qui n'a visiblement pas été explorée. Pourquoi?

Bon,

Effectivement on va bosser, cette petite plongée s'arrête là,

Intéressante intellectuellement,  

Mais absolument pas lucrative.

Le 22/ 03 / 2023

Pour un journalisme humain.

   Le métier de journaliste pourrait être mis en péril par le développement de l'intelligence artificielle ? Certes, mais seront-elles (les IA) capables de remplacer le journalisme d'investigation ? J'en doute. Il faut dire que le métier de journaliste regroupe différentes typologies, les enquêteurs, les rédacteurs de brèves, les petites mains très nombreuses et mal payées, les spécialisées dans tel ou tel domaine, les écrivains, les vocaux, les audio vidéos, etc. 

  Ce matin, je me suis réveillé en lisant cette brève sur France Info :

"La chanteuse emmanuelle Mottaz est morte" Cette lecture est d'une brutalité, je n'aimerai pas être de la famille. C'est à mes yeux, un manque évident d'humanité. Pourquoi une telle violence ? Comment en sommes nous on arrivé là. Est ce que le Covid nous a fait perdre nos repères. 

A minima, la brève aurait dû être rédigé :   

"La chanteuse emmanuelle Mottaz est décédée à l'âge de 54 ans"

 On pourrez dire, c'est la même chose. Oui, mais mettre l'Humanité à égalité verbale avec le monde qui  l'entoure nous sera t il avantageux ? Sommes nous juste un amas d'eau et de chair ? Quand, dans le langage, on oublie l'essentiel alors se pose la question de notre humanité ?

 

Le 23/24 mars 2023

  Décidemment, c'est un mois de mars prolixe. Un besoin d'écrire ? Peut-être, l'idée que le temps passe vite. C'est aussi une banalité de l'expression libre et accessible grâce à la multiplication et la disponibilité des applications grand public. Avec une audience ces dernières années de quelques personnes, donc pas de pression, ni d'obligation, ce modèle d'expression me convient.  Et puis, si je me souviens bien, le premier blog date de 2006, un peu d'ancienneté aussi.

Les super-bassines ou les prémices de la guerre civile. C'est un titre racoleur... Des blessés graves, peut-être un mort, des moyens énormes plus de 3000 gendarmes, avec des quads et un tas de matériel, de l'autre côté peut être une dizaine de milliers de manifestants pour une bataille, un violent affrontement.

Le lieu de la bataille est à Sainte Soline, un trou dans un trou paumé. La revendication,  que je partage  parce que faire une retenue d'eau peu profonde en l'alimentant par pompage avec l'eau potable de la nappe phréatique dans du plastique... C'est absurde. Heureusement, des français ont considéré qu'il était nécessaire de se mobiliser contre ce projet. Et ils sont nombreux. 

La meilleure analyse, m'a semblé être celle d'un député écologiste. Pour lui, nul besoin d'un tel déploiement de force, sans la force publique, les manifestants auraient manifesté et puis ils seraient rentrés chez eux. Et c'est probablement vrai. Ils auraient aussi, peut être, passé une journée ou deux à déplacer des cailloux... Sûrement pas de quoi remplacer le travail des bulldozers.  

A Sainte Soline, sur Google map, il n'y a rien à protéger, point de mobilier urbain, point d'Elysée. Alors la véritable question est ; 

Que sont venus faire les forces de l'ordre dans un trou paumé où en pleine réforme des retraites, la confrontation avec le pouvoir était une évidence ?   

Tester du matériel? S'affronter par principe ? Focaliser des forces de contestation dans un endroit précis pour aspirer les ramifications de celles-ci afin de ficher ficher ficher ficher ? peut-être. Quelque part il s'agit d'une mise en danger des gendarmes et des manifestants.

C'est à mes yeux, encore plus grave. Soit il s'agit d'une mauvaise interprétation des réalités et de l'intérêt publique de la situation, soit il s'agit d'un besoin viscéral d'aller délibérément à la confrontation contre la contestation.  Or, sur ce dernier point, il serait intéressant d'identifier le ciment idéologique voir les raisons qui poussent un policier ou un gendarme à braquer et tirer à bout portant un LBD en direction d'un manifestant dans une volonté évidente de blesser l'individu. 

La montée en puissance au cours de ces 20 dernières années de la force publique et de son ministère est indéniable, son corporatisme l'est tout également, et sa direction, à l'image du défaut de vidéos et d'images lors de la finale de la ligue des champions, pleine d'étrangeté.  

En cette fin de journée, le ministère communique beaucoup sur les fichés S présents durant cette manifestation. Une manière de se justifier ? peut-être, ils n'ont pas réalisé d'interpellation mais visiblement ils savaient qui s'y trouvaient. La thèse du siphonnage de téléphone me paraît crédible. Deux personnes sont entre la vie et la mort, une chaine d'actualité en présente une comme un ultra gauche multi récidiviste fiché S, à croire que sa vie à moins d'importance qu'une autre. . . C'est triste, d'ailleurs les fiches elles datent de quand ? du soir de la manifestation ? 

  Bon, c'est vrai, j'ai un peu l'esprit tordu. Il le faut bien, si toutes les pannes de chaudière étaient évidentes on n'aurait pas besoin de nous. 

  Alors, soyons pragmatique avec cet argent public du ministère, des centaines de milliers d'euros (peut-être même le million) en salaires, déplacements, matos et lacrymos pour une manifestation dans un trou paumé, l'Etat aurait pu investir cet argent dans les urgences et les pompiers du coin.  Quand on a une centaine de centres d'urgences en détresse, on rationnalise les dépenses. Bref, trop absurde et irrationnel comme sujet.

  Encore de l'info, les manifestants mettent surtout l'accent sur le partage de l'eau qui n'est pas équitable entre les usagers et même entre les paysans. Et puis je suis tombé sur un article d'une mega ferme de plus de 2000 hectares acceptée par l'Etat dans ce coin des super-bassines... Alors qu'une exploitation s'est environ 130 hect. Comprendra qui voudra.   

  Le 27/28 03 2023

L'Etat veut légiférer sur les influenceurs. 

On va d'abord se poser la question ; c'est quoi un influenceur ? 

En cherchant sur le net, ce n'est pas clair, la définition est soit vague ou orientée. C'est un phénomène récent, certains parlent de 150 000 influenceurs. A priori, ils ont majoritairement entre 19 et 35 ans, ils vont être jugé par des élus directs et indirects dont la moyenne d'âge est d'environ 55 ans.

   Alors c'est quoi un influenceur? un journaliste web, un commercial web, un animateur web, un enseignant, un testeur produit, un pédagogue, etc. La liste est immense. C'est rien et tout ça à la fois. En fin de compte, les influenceurs sont les opinions qui forment un ensemble, l'opinion publique. Parfois généraliste, parfois spécialisé, vous ouvrez la porte vous discutez ou vous écoutez, et voilà vous avez un influenceur. Elle est peu convaincante cette définition.

Heureusement, aujourd'hui, l'Assemblée a donné une définition à la notion d'influenceur commercial :

« toute personne physique ou morale qui mobilise sa notoriété pour communiquer au public par voie électronique des contenus visant à faire la promotion directement ou indirectement de biens, de services ou d’une cause quelconque, en contrepartie d’un bénéfice économique ou d’un avantage en nature dont la valeur est supérieure aux seuils fixés par décret, exerce l’activité d’influence commerciale par voie électronique »

Donc quelques points m'interpellent, l'épithète commercial, la notoriété et une cause quelconque"

 L'épithète est bien trouvé, il qualifie avec beaucoup de précision l'action de l'acteur web et détermine (approximativement ) le champs d'application de loi.

La notoriété, c'est quoi? 1000, 5000, 1000000... ce n'est pas assez clair, un spécialiste peut avoir une grande notoriété dans son domaine avec assez peu d'abonnés, si on le compare avec un généraliste peu connu mais assez suivi. Est qu'un animateur TV ou une journaliste papier peut être considéré comme influenceur commercial eut égard à la promotion régulière des vues et des produits du propriétaire de ce même organe de diffusion? C'est compliqué 

Quant à la cause quelconque. . . C'est très vaste comme champ d'application. Il y a pas mal d'interprétations dans cette loi. Elle n'est pas inutile à la protection, elle me semble surtout irréalisable et pleine de risques.

Elle ne répond pas à la question de la diffusion via des influenceurs installés dans des lieux où ils sont sans contraintes même s'ils ont tenté une approche ( voir l'intégralité du texte). En somme, les élus veulent légiférer un espace qui n'a pas de frontières. Le risque est d'imposer des règles et des contraintes uniquement à ses propres citoyens les obligeant à, soit se plier à toutes les exigences du texte, soit quitter le territoire. Cela peut également restreindre une dynamique de développement. 

Ce n'est peut-être pas le bon angle d'approche. On devrait peut-être commencer par la liberté d'expression comme socle fédérateur à toutes les professions, intervenants et acteurs de la diffusion. Et par la suite établir une égalité devant la loi pour tous.   





 (en cours d'écriture)

Le 27/03/2023