15 mai 2023

Pensées vagabondes Mai 2023

 Météo 

   Mi mai, les conditions météos sont fraîches, il pleut régulièrement, tant mieux pour le sol, tant pis pour les nombreux we de mai. Ces dernières années, l'impression se confirme, les rayons du soleil sont nettement plus forts, on grille plus vite. . . Il est nécessaire de s'en protéger et d'éviter la surexposition.   

L'activité de l'entreprise

   Du boulot, quelques chantiers de plus d'une semaine à l'horizon, une forte activité de petits chantiers de quelques jours, c'est en dent de scie, pas simple de gérer les pics d'activité mais on y arrive.

La rentabilité de l'entreprise

 Une déception pour 2022, c'est beaucoup de travail pour finalement pas grand chose. Problème de hausse des matériaux avec des devis réalisés en 2021, quelques problèmes de défauts de paiement par client ou ma faute par manque de temps pour faire la facture et de rapacité clientèle (à tout négocier et gratter, il vous bouffe le bénéfice). Il y a des disparités géographiques à prendre en compte. En Ariège, à mes yeux, on ne peut pas facturer comme dans une métropole Toulouse ou Paris et sa banlieue. Avec le temps, j'ai l'impression que les écarts se creusent. Toutefois, dans l'ensemble, cela me convient. 

Pour une réforme du salaire patronale 

   Le gros problème de l'entreprise est le revenu. En société, SASU, vous avez la possibilité de vous salarier et de percevoir des dividendes si la trésorerie le permet. En salarié, vous êtes à environ 120% de charges, c'est colossal. Pour 1400e vous devez sortir environ 2534e soit 30 000e annuel pour un smic sans compter le prestataire pour la réalisation des fiches de paie. Alors qu'en dividendes, si je ne me trompe pas on est à 1 pour 5. Quelque soit le rapport, il est beaucoup plus intéressant de se rémunérer en dividendes. 

   Voilà pour la théorie, dans les faits, il m'est difficile de me rémunérer en dividendes car j'ai des charges fixes et mes longues années de salarié mon habituer à percevoir un revenu mensuel. En outre, le salaire me permet de cotiser pour ma faible retraite et d'avoir la sécurité sociale. A moins d'avoir d'autres revenus, de SCI ou de bourses, ce n'est pas simple de se rémunérer à 120% compte tenu du poids des charges patronales. 

  Et ce constat, il est partagé par de nombreux chefs d'entreprise. Si l'on voulait faire une réforme  réellement utile, il faudrait exonérer de charges patronales le salaire du chef d'entreprise à hauteur d'un smic. Cette mesure pousserait l'employeur à se rémunérer régulièrement et donc à cotiser pour la collectivité. On verrait peut-être une réduction légère des prises de dividendes mais sur le nombre d'entreprise la baisse serait probablement significative. Ainsi, on aurait des gérants d'entreprise mieux protéger, au moins à minima, une trésorerie un peu plus stable et moins de chefs d'entreprise qui jetteraient l'éponge lorsqu'ils n'arrivent plus à dégager de la trésorerie pour se rémunérer en dividendes. 

Le 15 mai 2023  

Le quotidien

Si je devais résumer en 1 mot l'activité de plomberie, je dirais LOGISTIQUE

Le 17 mai 2023